Yosemite, grandeur et démesure

On continue avec la découverte de Yosemite et son incroyable photogénie. PRENEZ la route 120 d’ouest en est. C’est la plus belle route que vous pourrez parcourir. Un bitume lisse, des virages, des montagnes, des arbres, des lacs, c’est sublime. Mais trève de conneries, place aux photos.

Dans la vallée… De la mort

Ouf, les ours n’ont pas bouffé notre camping, ni l’auto. Nous partons donc pour une expédition express dans la vallée de la mort, connue et réputée pour ses températures.

On part à 5h du mat, ce qui permet de profiter d’un point de vue exceptionnel et d’un lever de soleil splendide.

Mais Ça ne ment pas, on pète rapidement les 50 degrés, la bagnole rame. Entre Yosemite et Death Valley, c’est le grand vide ou presque. Quelques bourgades ou plutôt des junk-food court longent la route. Chaque petite ville possède son aérodrome, bien foutu! Au hasard de notre passage à Bishop, on découvre quelques antiquités automobiles, on se croirait dans les années 30. Et puis… Une Mc Laren F1, la supercar délirante des années 90. Nous avec notre Chrysler, on parfait petit vis à vis des Pick-up Dodge ou Ford qui pullulent dans le quartier.

Et puis on tourne à gauche. C’est l’entrée du désert. Une route, des cailloux. Des lacs salés. Et des autos camouflées. Il est vrai que cette région, la plus chaude du monde, est l’un des terrains d’entraînement naturel préféré des constructeurs.

Et puis, les points de vue. Magnifiques également, lunaires, figés. Ça et là, des touches de vert annoncent une source d’humidité ou mieux, d’eau. En tout cas’ notre hôtel situé au beau milieu de ce vide, dispose d’une piscine. Qui elle est remplie d’eau. Sympa et ultra dépaysant.

On part ensuite à la découverte de la région. Quelques miles sur une petite route et nous voilà à 1650 mètres d’altitude au-dessus de la vallée. Superbe.

Pour finir, on visite un village abandonné. On ne s’attendait pas à des ruines antiques, mais la… Le village a probablement été érigé dans les années 40-50. Il est donc abandonné depuis… Pas très longtemps en fait. Pour la peine, prenons la route pour Las Vegas, ce n’est pas très loin!

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SF the end

Bon et bien seconde journée dans la ville et on découvre à nouveau une ville pleine de contrastes. On la joue green today car on se concentre sur deux parcs de la ville et un monument emblématique.

Station porte dorée, tout le monde descend

C’est LA carte postale de San Francisco, le Golden Gate. Il faut dire que cet ouvrage est majestueux, tantôt embrumé, tantôt libre, ce pont a de la gueule. Son tablier est long, haut… Démesuré en fait. Construit dans les années 30, il accueille a ses extrémités quelques bâtiments dont un style art déco assez sympathique. Il est rouge mais pas autant que sur les cartes postales photoshopées.

On traverse le pont en bagnole, mais il est possible de le faire à pied ou à bicyclette. 3 voies dans chaque sens. Ça bouchonne. On nage dans un épais brouillard. Dommage pour la vue du coup on se concentre sur la conduite. Arrivée de l’autre côté de l’eau. On sort viteuf de l’autoroute direction Sausalito, un quartier dit hippie. Bon il n’a plus grand chose de hippie, mais c’est très reposant. Et les petites maisons sur l’eau qui bordent le port apportent un cachet indéniable à cette bourgade toute proche du centre-ville de San Francisco.

Green SF

Une attention particulière est portée aux espaces verts. Le parc du Presidio et le Golden Gate en sont les témoins. Chose étonnante, le parc du Presidio accueillat autrefois une base militaire. Aujourd’hui, les maisonnettes collées les unes aux autres demeurent, la couleur kaki également. Les maisons des anciens chefs, plus cossues, demeurent également. Le Golden Gate Park, c’est un espace vert tout en long, comme Central park à NY. Très étendu, il est agréable à parcourir.

La culture écolo se retrouve également dans le comportement et les habitudes des locaux. Quelques bicyclettes, mais surtout une palanquée de bagnoles hybrides, Toyota Prius en tête. Quel contraste avec la Mustang! Mais surprise et bonne surprise, la firme californienne Tesla fonctionne bien. On aperçoit pas mal de Model S, la berline full électrique du constructeur. Et ô bonheur, comparée à une Prius ou une Leaf, elle est jolie en plus de disposer de ses qualités environnementales!

SF > Yosemite

Et puis… Il faut partir. Direction le parc national Yosemite. 300 bornes mais une majeure partie en montagne, dans les forêts, au bord des lacs. Des routes impeccables, le rêve pour amateur de road trip en cabriolet. See you soon!

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Sans Francis-co

Et ouais, je remets ça! Les USA c’est tellement bon que je me cogne la côte ouest… West coast en fait. Bon et ça commence bien parce que notre première étape c’est la maison bleu de Maxime le Forestier à San Francisco. Et seconde bonne nouvelle, l’hôtel se trouve a 1 block du revendeur Bentley et Lamborghini de la ville qui fait lui même face à une exposition de quelques merveilles anciennes.

Enfin c’est le premier soir donc on s’attarde + sur le Diner et au dodo! On aura juste eu le temps d’apprivoiser notre hôte-o ( oui on va faire 3000 bornes alors c’est un peu comme une hôte). On dispose donc d’une Chrysler 200, celle de la pub Superbowl « imported from Detroit », sans le rappeur par contre. Essence, boîte auto, elle a tout d’une américaine sauf qu’elle est plutôt bien finie.

En attendant le cable car

On va pas attendre en fait, il y a vraiment trop de monde, et puis les pieds c’est suffisant après tout pour parcourir le centre-ville. Et bonne nouvelle, nous avons retrouvé le pot d’échappement que Steve MacQueen avait perdu dans la course poursuite de Bullit. On prend plaisir à se promener dans les rues pentues de la ville. La topographie des lieux fait que la ville est accrochée à de nombreuses collines. Ajoutez à cela des rues tirées au cordeau, une architecture typique et vous obtenez l’une des bourgades les plus photogéniques au monde. Autre quartier sympathique, celui de North beach. Il abrite Coit tower, un édifice construit en 1933 et qui vous facture 7 dolls la montée. Trop cher, on se contentera d’admirer les murals qui garnissent les murs à l’entrée de la tour. Autre point intéressant, North beach recèle de ces typiques maisons victoriennes aux couleurs variées. Un peu plus à l’ouest, Russian Hill accueille des palaces et une cathédrale imitant le style Notre Dame de Paris. Mais sans les vendeurs de Tour Eiffel miniatures, on a peine à croire à cette mascarade.

Après cela, nous méritons bien un burger. Dans un Diner. Nous entrons donc dans l’un de ces restaurants typiques en espérant vivre à fond l’Amérique, jusqu’au bout des doigts…gras. Burger, ok. Serveurs sympa, ok. Ketchup, ok. Photos vintage, ok. Formica, ok. Sport à la tv, ok. Euhh, en fait ce sont des chèvres qui jouent au foot. Le match retransmis est le fameux Guingamp-OM (sans blague) suivi du non moins exceptionnel Montpellier-PSG. Allons cet improbable Guingamp-OM… Ça vaut bien un match des Giants, l’équipe de base-Ball locale. Ceci dit l’assistance n’est semble-t-il pas captivée par l’affiche proposée. Pour les Giants, on repassera.

Union Square, Chinatown et Financial District

Union Square, c’est un peu le « rue-sainte-Catherine » bordelais de San Francisco. Des grands magasins partout, des tas de gens équipés du combo sandale/chaussette (il fait froid à San Francisco), un quartier animé et dense. Quelques blocks plus loin, Chinatown nous accueille. Passés les vendeurs d’appareils photo, le quartier devient intéressant et l’on peut ressentir la culture chinoise dans les supermarchés notamment, qui proposent des tas de produits spécifiques. On descend quelques rues et la, contraste. On arrive dans le Financial District. Pas âme qui vive ici, les traders sont au repos. Le quartier est gris et c’est d’autant plus saisissant que les autres parties de SF sont plutôt colorées. Building intéressant, c’est Transamerica Pyramid. Sa forme est originale et constitue un monument remarquable de SF. Après avoir crapahuté 30 minutes entre les buildings, on aperçoit enfin quelqu’un. A demain.

Et l’automobile dans tout ça??

Je vous avais parlé de Manhattan et de ses limousines européennes et américaines à gogo. À SF, c’est l’inverse. Ici c’est le royaume de la muscle car. Ou plutôt de sa descendante contemporaine. On trouvera donc pêle-mêle de Dodge Charger, Chevrolet Camaro et autres gros coupés. Mais la star c’est la Mustang. L’auto la plus célèbre des États-Unis est reine ici. Même si elle se fait titiller par quelques autos japonaises qui sont également légion. Les gros et disgracieux SUV font également partie du paysage local. Ils sont noirs, vitres teintées (quel paradoxe d’acheter une aussi grosse bagnole et puis de se cacher dedans), et jantes chromées.

SF, part 2, très bientôt!

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Paris-Pics #01

Détours parisiens autour de la Bibliothèque François Mitterrand. Le quartier est moderne, froid, géométrique. L’esplanade fourmille, étudiants et affamés de lectures se pressent autour du patio géant situé sous la dalle. Pas loin, la Seine. Et les bords de Seine. Un quai désert, des silos. Le vide.

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Montpellier 1 – Nîmes 0,5

Une belle journée ensoleillée, rien de mieux pour aller shooter deux villes proches l’une de l’autre, mais qui ne se ressemblent pas. Celle que l’on nomme la Rome française (Nîmes) se distingue par la conservation remarquable de ses monuments et l’activité que l’on y pratique encore aujourd’hui. Lors des deux férias annuelles, de grands concerts sont donnés dans les arènes. L’écusson, coeur de la ville, est constitué de ruelles et places très agréables. Mais Nîmes ne bénéficie pas de l’attrait de sa voisine montpelliéraine. Le feu Geogres Frêche y est peut être pour quelque chose, Montpellier à tout d’une grande : de nombreux étudiants, la plus vieille fac de médecine d’Europe, un tram, des rues bordées de palmiers, tout cela est très sympa, effet carte postale garanti. Je vous laisse juger subjectivement de ces deux villes par ce reportage photographique en mode vieilles pierres.

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